Buck, le monstre athlétique
Buck, héros de Jack London, est-il chien de traîneau par défaut ?
Buck, chien croisé terre-neuve et colley, vient de Santa Clara, en Californie. Il vit paisiblement avec le juge Miller, son maître. Mais une nuit, il se fait enlever par Manoël, le jardinier, qui le vend au musher Perrault pour 500 $ pour devenir chien d’attelage. C’est l’époque de la ruée vers l’or et de nombreuses personnes cherchent à s’aventurer dans le Grand Nord. C’est là que son existence devient dure.
Buck apprend de nouvelles choses par rapport à la vie : ici règne la loi du plus fort et les faibles ne peuvent pas survivre. D’ailleurs, Curly, son meilleur ami, fut tué par Spitz : depuis là, Buck éprouva une haine certaine envers ce dernier.
Perrault donna Buck à d’autres personnes : les chercheurs d’or inexpérimentés Charles et Hal qui ne vont pas prendre soin de l’attelage. Heureusement, il est très robuste et charpenté : ses muscles sont athlétiques. Ses atouts, qui sont très avantageux pour un chien de traîneau, vont lui permettre de rester en vie et de prendre la tête de l’attelage. Il est très intelligent et vif comme sa mère, mais aussi endurant et costaud comme son père. Son caractère intrépide en fait un leader né.
Cependant, il est quelquefois colérique et s’énerve assez vite ; il fait preuve une fois de déloyauté lors de son combat contre son rival Spitz. En effet, Buck n’est pas qu’un simple chien de traîneau mais aussi un combattant hors pair. Il le prouve en tuant à lui tout seul quatre Indiens Yeehats pour venger John Thornton, son dernier maître qui a été tué par les indigènes. De là, les Indiens en font une légende en le surnommant le « Démon-agile », le « Chien-Esprit » ou bien même la « personnification de la vengeance infernale ». Il devient un personnage mythique du Grand Nord.
Buck est certainement l’un des chiens de traîneau les plus aguerris de l’univers de Jack London : il représente le chien de traîneau exemplaire, avec les caractéristiques adaptées pour le Grand Nord.
P.D.S. William 5°7